Alfred Nobel : intéressé par la littérature et l’écriture
Lors de son séjour en France, Alfred Nobel admire surtout Victor Hugo, l'idéaliste, qui a une forte compassion pour les personnes en marge de la société, ce qui se reflète au mieux dans son œuvre majeure « Les Misérables ». Comme les deux génies vivent proches l'un de l'autre, près du bois de Boulogne, le chimiste est parfois invité dans la demeure du vieil écrivain.
Par de nombreux aspects, Alfred Nobel est lui aussi un homme d'écriture : il est toujours en train d'écrire des lettres, de noter des concepts et des idées d'inventions, de philosopher sur l'origine du cosmos, ou de débattre de guerre et de paix. À sa mort, il laisse derrière lui une formidable collection de lettres comprenant des correspondances professionnelles, des lettres à sa famille et ses proches, ainsi que des notes pour des amis proches. Il lui arrivait d'écrire jusqu'à 20 lettres par jour, adaptant habilement le langage, le style et le phrasé aux destinataires respectifs.
Alfred Nobel fut tout sa vie fasciné par le langage, lui qui maîtrisait cinq langues à l'oral et à l'écrit - le suédois, le russe, le français, l'allemand et l'anglais.