Des embryons hybrides animaux-humains
C’est la première fois que le gouvernement donne son accord pour ce type d’expérience. Avant cela, la création d’embryons hybrides était autorisée à condition que ces derniers soient détruits sous 14 jours. Passé ce délai, des problèmes bioéthiques de confusion entre l’homme et l’animal se posent. Jusqu’où peut-on aller sans confondre les espèces ?
L’objectif du docteur spécialiste en cellules souches de l’université de Tokyo est, à long terme, de pallier à la pénurie de donneurs d’organes. Il sera dans un premier temps autorisé cultiver des cellules souches humaine sur des embryons de rats et de souris, puis demandera une autorisation pour poursuivre son expérimentation avec des cochons.
Aux États-Unis un embryon homme-mouton a été cultivé pendant 28 jours. En France, ces manipulations sont interdites par la loi bioéthique de 2011.