Du groupe A au groupe O, il n’y aurait qu’un pas
Pour être plus précis, ils ont augmenté de 1 à 3% chaque année depuis 2002, notamment du fait de l’allongement de l’espérance de vie et des progrès de la médecine. Parallèlement, le nombre de dons stagne, ce qui pousse les chercheurs à trouver des solutions pour pallier à une éventuelle pénurie.
Transformer le sang de type A en sang de type O est l’une des pistes à laquelle la communauté scientifique s’attèle. Le groupe A étant le plus fréquent, et le groupe O celui du donneur universel, une telle conversion serait intéressante.
Une étude 1 parue en juin 2019 dans Nature Microbiology montre qu’une telle manipulation serait possible par le biais de l’action d’enzymes du microbiote intestinal. En effet, deux enzyme de la
bactérie Flavonifractor plautii présentent la capacité de convertir les antigènes A en antigènes H, permettant ainsi une conversion groupe A/groupe O. D’autres études doivent suivre.
1) Peter Rahfeld, Lyann Sim, Haisle Moon, et al. An enzymatic pathway in the human gut microbiome that converts A to universal O type blood. Nature Microbiology, 2019.