Femmes enceintes : gare à la pollution atmosphérique !
Des chercheurs américains ont en effet constaté que l’exposition aux particules fines des femmes enceintes avait un impact sur le quotient intellectuel (QI) de leurs enfants. Dans leur étude, qui a inclus plus de 1 000 femmes enceintes, les scientifiques ont mesuré et consigné les taux d’exposition aux particules fines des participantes durant la grossesse, puis ils ont mesuré le QI de leurs enfants lorsque ceux-ci étaient âgés de 4–6 ans.
Et voici ce qu’ils ont découvert : le QI des enfants était d’autant plus faible que l’exposition aux particules fines durant la grossesse était élevée. Les femmes enceintes dont l’exposition à la pollution était la plus élevée ont donné naissance à des enfants dont le QI était inférieur de 2,5 points à ceux des mères les moins exposées.
Autre fait intéressant, chez les femmes enceintes qui avaient un taux sanguin élevé d’acide folique, la pollution atmosphérique n’a pas eu d’impact sur le QI des enfants. L’une des explications avancées par les chercheurs est que la pollution pourrait provoquer une inflammation du placenta et augmenter le stress oxydatif. L’acide folique, quant à lui, pourrait contrecarrer ce mécanisme.