La taurine augmente-t-elle la longévité ?
Cette molécule peut être synthétisée de façon endogène par le corps humain mais elle est également trouvée dans l’alimentation. Elle est nécessaire au développement cérébral et visuel chez l’enfant, qui trouve l’intégralité de ses apports en taurine dans le lait maternel. Ses effets physiologiques sont nombreux : elle est impliquée dans la digestion des lipides, la détoxification du foie, et la régulation de l’anxiété. Elle aurait également des effets bénéfiques sur le fonctionnement du cœur et inhiberait des effets néfastes de la surconsommation d’alcool. Ses effets négatifs sont bien moins connus.
Des études ont montré par le passé que les taux de taurine diminuent avec l’âge chez le singe, la souris et l’Homme. Il a également été montré qu’une supplémentation en taurine aurait une capacité étonnante chez la souris : allonger la longévité de 10 à 12 %. Le même résultat a été observé chez les vers de l’espèce Caenorhabditis elegans. De plus, une complémentation en taurine serait associée à une amélioration de la santé globale chez la souris et le singe femelle.
Un lien de corrélation a également été trouvé chez l’Homme entre taux bas de taurine et l’obésité ou le diabète. Cependant, un lien de corrélation ne prouve pas qu’il y ait un lien de cause à effet. Il faut donc rester prudent et attendre des résultats d’essais cliniques impliquant une supplémentation en taurine …