Le Parlement français inscrit le droit à l’avortement dans la Constitution
Influencés par 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐮𝐥 𝐝𝐮 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐚̀ 𝐥'𝐚𝐯𝐨𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 dans les décisions de justice rendues aux États-Unis en juin 2022, en Pologne et en Hongrie, les Français ont décidé de protéger 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐢 𝐕𝐞𝐢𝐥 qui avait dépénalisé l'avortement en France en 1975. Le 4 mars, lors d'une séance de vote à Versailles, 780 parlementaires sur 902 ont voté en faveur du projet de loi 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐚𝐧𝐭 𝐥'𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 𝟑𝟒 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧, 72 ont voté contre et 50 se sont abstenus. Cette mesure avait été promise par le président Emmanuel Macron, qui a défendu les droits des femmes.
𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐚𝐲𝐬, l'avortement est menacé, fortement limité ou interdit. Les femmes ont recours à 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐢𝐥𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐮𝐱, qui présentent 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐛𝐢𝐞𝐧-𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬, car ils sont souvent pratiqués dans des conditions insalubres par des prestataires non formés. En inscrivant le droit à l'avortement dans la constitution, la France rejoint un nombre croissant de pays qui ont reconnu 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐫𝐞𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐟𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐮𝐱.
Cette décision envoie 𝐮𝐧 𝐦𝐞𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 dans la lutte permanente pour l'égalité et l'autonomie des femmes dans le monde.