Le syndrome du côlon irritable
Le SCI est défini par les critères de Rome, reflétant des 𝐩𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐛𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐱𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧-𝐜𝐞𝐫𝐯𝐞𝐚𝐮. Sa physiopathologie implique des problèmes de 𝐦𝐨𝐭𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́, 𝐝𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐞́𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐚𝐥𝐞, influencés par des facteurs tels que le stress, l'anxiété et une étiologie post-infectieuse. La prévalence varie globalement, avec environ 17,6 % d'autodiagnostics, mais seulement 5,5 % répondant aux critères IV de Rome. Le processus de diagnostic implique une évaluation 𝐜𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐬𝐭𝐬 𝐬𝐚𝐧𝐠𝐮𝐢𝐧𝐬 𝐥𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞 basées sur les sous-types du SCI. Le consensus belge recommande des évaluations biologiques complètes, excluant les troubles métaboliques ou endocriniens.
Le traitement implique des 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐦𝐞 𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐦𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐟𝐚𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐭𝐞𝐧𝐞𝐮𝐫 𝐞𝐧 𝐅𝐎𝐃𝐌𝐀𝐏, qui ont montré leur efficacité. Les 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐧 𝐩𝐡𝐚𝐫𝐦𝐚𝐜𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 sont essentielles, tout comme les médicaments ciblant les symptômes prédominants. Les 𝐚𝐧𝐭𝐢𝐬𝐩𝐚𝐬𝐦𝐨𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐛𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 sont des médicaments de première intention, le linaclotide étant approuvé pour la constipation et l'eluxadoline pour la diarrhée en Europe. Toutefois, les preuves concernant certains traitements sont insuffisantes ou contradictoires.
Bien que le syndrome de l'intestin irritable soit une maladie chronique qui peut être difficile à gérer, une 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐞 𝐦𝐮𝐥𝐭𝐢𝐝𝐢𝐬𝐜𝐢𝐩𝐥𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐝𝐚𝐩𝐭𝐞́𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮𝐞𝐥𝐬 permet à de nombreuses personnes de 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐨̂𝐥𝐞𝐫 𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐚𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐬𝐲𝐦𝐩𝐭𝐨̂𝐦𝐞𝐬 et de mener une vie satisfaisante.