Pollution et développement cognitif

En décembre dernier, l’Unicef a tiré la sonnette d’alarme. Son rapport intitulé « Danger in air » mesure l’impact de la pollution sur le développement du cerveau des enfants.

Depuis les années 2000, les études suggérant la nocivité de l’exposition à la pollution atmosphérique pendant la grossesse se multiplient. Faible poids du bébé, risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires accrus...
Selon les auteurs d’un rapport Unicef, la pollution a un impact sur la mémoire, les capacités linguistiques et motrices, ainsi que le QI des enfants, ce que suggérait déjà une étude américaine en 2009.
D’après ce rapport, les particules fines traversent le placenta et peuvent endommager la barrière hémato-encéphalique, qui protège le cerveau des substances toxiques. Les fœtus et enfants exposés présenteraient un risque accru de développer des maladies telles qu’Alzheimer à un âge avancé.