Premier Prix Nobel de l’année 2019…

Ces trois personnalités ont été récompensées pour leurs travaux de recherche portant sur l’adaptation de notre organisme à un apport insuffisant en oxygène. Les trois chercheurs ont décrit en détail les mécanismes moléculaires permettant à notre organisme de percevoir lorsque le niveau d’oxygène disponible baisse et d’y répondre en activant ou désactivant certains gènes.

Né à New York, William Kaelin a débuté ses travaux de recherche au Dana-Farber Cancer Institute à Boston. En 2002, il a été nommé professeur à temps plein à la Harvard Medical School. Il était en train de dormir lorsque Thomas Perlmann, Secrétaire du comité du Prix Nobel, lui a téléphoné pour lui annoncer les bonnes nouvelles.

Peter Ratcliffe, né dans le Lancashire en Angleterre, a fait des études de médecine à l’université de Cambridge et a ensuite créé un groupe de recherche indépendant à l’université d’Oxford. Avec son équipe de recherche, il a élucidé les mécanismes moléculaires qui permettaient à l’organisme de détecter une chute du taux d’oxygène, une condition qui est appelée hypoxémie. Ratcliffe était apparemment en train de répondre à un appel d’offre en vue de financer ses projets de recherche au moment où il a reçu l’appel téléphonique lui transmettant les bonnes nouvelles.

Gregg Semenza, né lui aussi à New York, a été nommé Professeur à la Johns Hopkins University en 1999. Depuis 2003, il occupe le poste de Directeur du Programme de Recherche Vasculaire du John Hopkins Institute. D’après Semenza, le comité a dû l’appeler à deux reprises avant qu’il ne décroche le téléphone lui annonçant les bonnes nouvelles.

Les trois vainqueurs recevront leur médaille d’or, de l’argent ainsi qu’un diplôme, au cours d’une cérémonie qui aura lieu le 10 décembre, l’anniversaire du décès de Nobel en 1896. Les lauréats se partageront la somme de 9 millions de couronnes, soit 830 000 euros.