Respirer tue

18/04/2019

La pollution de l’air fait désormais davantage de morts que le tabac.

Selon un rapport publié dans l’European Heart Journal en mars dernier, le nombre des décès prématurés liés à la pollution par les particules fines s’élève à 8,8 millions rien que pour l’année 2015. La pollution atmosphérique est donc désormais plus meurtrière que le tabac, auquel « seulement » 7 millions de décès sont imputés pour la même année.

Bronchopathies chroniques obstructives, cancers pulmonaires et affections cardio-vasculaires telles que des thromboses, des AVC ou des infarctus… Il faut dire les pathologies associées à la pollution de l’air sont nombreuses. Les liens de cause à effet se multiplient au fur et à mesure que la recherche avance.

Ces conclusions inquiétantes nous rappellent qu’aujourd’hui en Europe, le seuil limite fixé pour les particules fines est 2,5 fois supérieur à celui qui est recommandé par l’Organisation mondiale de la santé.