Un air plus pur

Un effet indirect positif du confinement. Déjà fin mars, des images satellites impressionnantes de l’Agence spatiale européenne montraient une forte chute de la pollution atmosphérique.

Aujourd’hui, de nouveaux clichés confirment la tendance. Les concentrations de dioxyde d’azote des capitales européennes chutent de façon spectaculaire. Par rapport à l’année 2019, elles ont baissé d’environ 45% à Madrid, Milan et Rome et de 54% à Paris.

Cette amélioration est particulièrement bienvenue puisqu’il semblerait que l’air pollué rende la population plus sensible aux virus respiratoires. En 2003, une étude publiée dans Environmental Health1, avait montré que les patients atteints du SRAS vivant dans des zones modérément polluées avaient 84% plus de chance de décéder de la maladie que les malades vivant dans des régions avec un air sain.

Selon le rapport de l'Agence européenne de l'environnement sur la qualité de l'air de 2019, le dioxyde d'azote est en outre responsable de 68 000 décès prématurés par an dans l'Union européenne.

1) https://ehjournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/1476-069X-2-15