Vin rouge et mortalité

25/01/2018

De nombreuses études épidémiologiques ont révélé que les sujets qui consomment quotidiennement des quantités modérées de vin rouge présentent un risque de mortalité plus faible que ceux qui n’en consomment pas ou ceux qui en consomment trop…

Ces études ont montré que l’effet positif de l’alcool sur la mortalité semble être dû à une hausse du bon cholestérol (HDL-cholestérol) dans le sang, ce qui protège l’organisme contre la survenue d’évènements cardiovasculaires, tels qu’un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral. De plus, le HDL-cholestérol bloque l’agrégation des plaquettes sanguines qui est à l’origine de la formation de caillots dans le sang.
L’alcool à dose modéré semble donc bel et bien bénéfique pour la santé. Ce bénéfice s’avère plus marqué chez les buveurs de vin rouge par rapport à d’autres boissons alcoolisées.
Cette conclusion en faveur du vin rouge se fonde sur une étude qui a analysé les taux de mortalité dans 18 pays à travers le globe. Les résultats sont là : la mortalité associée aux maladies cardiovasculaires est significativement plus faible dans les pays consommateurs de vin rouge, à l’instar de la France et de l’Italie.